UAM-X

Perfil histórico de la élite política chiapaneca.
Flores Vera, Juan Antonio

 

Argumentos
No. 42; Agosto de 2002
Págs. 57-91


Resumen
Hablar de nombres y de familias chiapanecas abre siempre caminos que identifican posiciones y discursos que velan realidades de poder político y económico y promueven la corriente ideológica que Ie dio identidad al cuerpo de poder en México encarnado en sus elites gobernantes prerrevolucionarias, revolucionarias y posrevolucionarias. Chiapas responde a este modelo de explicación en la que sobresalen formas en que los grupos chiapanecos se han insertado en la jerarquía de poder nacional, así como los modos de recrearse, recircularse y reempoderarse en distintas fases históricas. Gran parte de la política de Chiapas puede explicarse siguiendo tres líneas familiares que ejercieron el poder de forma constante en el último siglo, sus representantes siguen estando en instancias de decisión y de elección popular y sus lazos de control muestran todavía una recia preponderancia. De esta manera, la transición en Chiapas plantea la cuestión de que en el siglo xx, ningún miembro distinto de los grupos tradicionales de elite había podido ascender al poder estatal, esto, hasta antes del triunfo del PAN en el ano 2000, acontecimiento que sugiere que en el futuro en Chiapas se den quiebres en las constantes de ascenso de los grupos de elite tradicional y se propicie el acceso de liderazgos alternos, como el del candidato por la coalición, Pablo Salazar, cuyo ascenso a la gubernatura esta ligado al Partido de la Revolución Democrática y las alianzas promovidas por el movimiento social cercano al obispo Samuel Ruiz y al Ejercito Zapatista de Liberación Nacional.

Abstract
Naming names and families from Chiapas invariably opens up pathways that identify positions and discourses that veil the realities of political and economic power and promote the ideological current that instilled power into the body of power in Mexico in the shape of its ruling elites of the pre-revolutionary, revolutionary, and post-revolutionary periods. Chiapas responds to this explanatory model in which the ways that groups from Chiapas incorporated themselves into the hierarchy of national power come to the forefront, as do the ways in which they have recreated, recycled, and reempowered themselves at different moments in history. Much of the politics of Chiapas can be explained by following three families that held power constantly during the last century, who are still numbered among the decision-makers and elected representatives, and whose weighty control mechanisms are still felt. The transition in Chiapas is thus marked the fact that during the 20th century no one from outside the traditional elite groups had been able to win power in the state until the PAN'S victory in 2000, and this event suggests that in the future Chiapas will see further breakdowns in the constant assumption of power by the traditional elites and the emergence of alternative leaders, such as the coalition candidate Pablo Salazar, whose gubernatorial victory has ties to the Party of the Democratic Revolution and the alliances forged by the social movement surrounding Bishop Samuel Ruiz and the Zapatista National Liberation Army.

Résumé
Parler de noms et de families chiapanèques ouvre toujours des portes donnant sur des positions et des discours dissimulant des réalités de pouvoir politique et économique. De plus, cela promeut Ie courant idéologique qui donna son identité à la c1asse dirigeante du Mexique, celle-ci étant incarnée par ses élites gouvernantes pré-révolutionnaires, révolutionnaires et post-révolutionnaires. Le Chiapas correspond à ce modèle d'explication dans la mesure où il existe des schémas dominants par lesquels les groupes chiapanèques se sont insérés de cette manière dans la hiérarchie du pouvoir national. II y correspond aussi dans les manières de se recréer, de se remettre en circulation et de s'emparer à nouveau du pouvoir à différentes phases de l'histoire. Une grande partie de la politique du Chiapas peut s'expliquer par trois lignées de families qui furent au pouvoir de manière constante au cours du siècle dernier. Leurs représentants sont d'ailleurs encore placés au sein des instances de décisions et d'élection populaire et leurs réseaux de contrôle témoignent encore d'une importante prépondérance. Ainsi, la transition au Chiapas pose le problème qu'au cours du XXème siècle, avant le triomphe du Parti Action Nationale (PAN) en 2000, aucun membre n'appartenant pas aux groupes traditionnels de l'élite n'a pu se hisser à des postes de niveau étatique. Cet événement suggere qu' au Chiapas à l'avenir les constantes d'ascension au pouvoir des groupes de l'élite traditionnelle vont être cassées et que l'accès à des leadership alternes va être favorisé, comme ce fut le cas pour le candidat de la coalition, Pablo Salazar. Son ascension à la gouvernance est liée au Parti Révolutionnaire Démocratique et aux alliances promues par le mouvement social proche de l'évêque Samuel Ruiz et de l'Armée Zapatiste de Libération Nationale.


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