UAM-X

El Concepto de sociedad en la obra de Michael Mann.: Elementos para una crítica.
Antonio Camou

 

Argumentos
No. 31; Diciembre de 1998
Págs. 75-88


Resumen
En estas notas criticas se examinan algunos puntos débiles de la teorización de Mann, centrados en un estilo de argumentación caracterizado por simplificar la postura de sus dos principales adversarios teóricos: la corriente sistémica (de Parsons a Luhmann), y ciertos enfoques tributarios del materialismo histórico. En términos generales, el autor intenta mostrar que el autor británico incluye -al discutir la categorización «unitaria» de sociedad- elementos 1ógicamente distintos, y que esto lo lleva a construir un «hombre de paja» donde es difícil discernir los verdaderos rasgos de los autores y corrientes que critica. Después de presentar brevemente la posición de Mann, comienza por aceptar -parcialmente- sus objeciones a un planteo rígidamente «evolucionista», al estilo de Parsons; seguidamente, en deuda con una critica de Chris Wickhman, sostiene que su argumento sobre el tema de los «limites» es trivialmente verdadero, y por tanto seria aceptable por marxistas, weberianos y sistémicos de toda laya; finalmente, le dedica un merecido espacio a discutir el tema de la «primacía en ultima instancia», donde defiende la idea según la cual entre cualquier sistémico creíble y las tesis de Mann sólo un experto podría señalar sus diferencias.

Abstract
In this critique, some weaknesses of Manns theory are criticized, centered in a stile of argumentation characterized by the simplification of the position of his two main theoretical opponents, the systemic position (from Parsons to Luhm3nn) and some tributary approach of historic materialism. In general terms, the author tries to demonstrate that the British author includes -in discussing the «unitary» categorization of society- elements logically different, that takes him to construct a «stooge» where it is difficult to distinguish between the author's characteristics from their critics. After briefly presenting Manns position, the author partially accepts his objections to an evolutionist approach, the Parsons stile. After, and inspired by the debt with the critic of Cris Wickhman, the author sustains that his argument about «limits» is trivially true, and therefore would be acc':lptable to marxists, weberians and all kind of systemic researchers. Finally the author discusses «final primacy» where he defends the idea that only an expert can find the difference between any credible system and Manns thesis.

Résumé
Dans ces notes critiques, quelques points faibles de la théorie de Mann sont examinés. Points faibles qui tiennent au style d'argumentation consitant à simplifier les thèses de ses deux principales théories concurrentes: le courant syst'ematique (de Parsons à Luhman) et certains modèles tributaires du matérialisme historique. En termes généraux il s'agira de montrer que l'auteur britannique tent à mélanger -quant il discute la categorie «unitaire» de la société- des éléments logiquement distincts et que cela le conduit à construire un «épouvantail» où il est difficile de distinguer le véritable visage des auteurs et des courants critiqués. Sera présentée, tout d'abord, la position de Mann, en reconnaissant partiellement ses objections à propos du schéma «évolutionniste» rigide (style Parsons). Ceci en phase avec la critique de Chris Wickhman selon laquelle son argument sur le thème des «limites» est trivial et, en tant que telle, acceptable aussi bien para des marxistes, des weberiens et partisans d'une approche systémique. Finalement, un espace mérité est consacré à la discussion du thème de la «primauté en dernière instance» où est postulé l'idée selon laquelle entre un partisan quelconque (et crédible) de l'approche systémique et la thèse de Mann seulement un expert pourrait indiquer des différences.


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